Tous ceux qui valorisent (ou essayent de valoriser) les actifs immatériels se heurtent à deux facteurs antagonistes. La valeur économique et la valeur utile. La valeur économique c’est le coût ou l’ampleur des moyens en œuvre. La valeur utile, c’est l’avantage qu’en tire la société.
Dans certains cas, l’entreprise a dégagé des moyens très importants sur certains de ces actifs immatériels. Mais l’offre est peu pertinente, l’organisation est défectueuse, bref l’entreprise a « vu trop gros » et la valeur qu’elle sait tirer de ses actifs immatériels, la valeur utile est très inférieure à leur valeur économique.
A contrario, une modeste start-up a su identifier, à peu de frais, des avantages marchés importants et durables… Bref, la valeur utile de ses actifs immatériels est bien supérieure à leur valeur économique.
Les valeurs brutes (économiques)
Face à la multiplicité des facteurs de contexte qui peuvent impacter la valeur utile des actifs immatériels, l’inventeur de la méthode a choisi de mesurer d’abord la valeur économique (brute) de chacun des actifs. Il a couté tant, ou il repose sur un flux de telle importance, cela fixe sa valeur brute.
Pour autant, et cela sera notamment plus poussé dans une version pure-starter non encore commercialisée, de nombreux éléments peuvent doper la valeur brute d’un actif immatériel. Un algorithme révolutionnaire pour multiplier le développement viral, une technologie révolutionnaire, très transversale et bien protégée doivent être évalués pour leur capacité, soit souvent leur valeur de remplacement ou de copie.
Les valeurs nettes (utiles)
L’utilité d’avoir un bon portefeuille de clients diminue si l’entreprise a un Business Model peu adapté. Mais réciproquement, la valeur du Business Model est dopée par le bon portefeuille. C’est pourquoi la méthode a choisi de calculer les impacts de contexte sur l’ensemble des Actifs Immatériels. A travers ses choix d’investissements, dans le sens économique, dans ses actifs immatériels, Clients, Ressources externes et internes, Recherche… l’entreprise obtient des résultats et des efficiences qui renforcent sa capacité à fonctionner rentablement, notamment sur un marché concurrentiel, dans un secteur d’activité défini et dans un contexte économique global sur le marché visé.
Les incontournables financiers
De la trésorerie et des fonds propres sont un actif et une ressource bien matériels. La valeur de l’un comme de l’autre est parfaitement mesurable, incontestable et stable quelle que soit la valeur économique des Actifs Immatériels nets. Ils s’ajoutent à celle-ci pour constituer la valeur économique de l’entreprise.
Surtout, la valeur économique ne constitue la valeur de cession que si les titres sont parfaitement liquides, côtés ou très demandés. Qui plus est, la décote de liquidité est plus forte sur des parts minoritaires.